Publié le 15 mars 2024

Le secret d’un financement réussi n’est pas de trouver LA bonne source, mais de maîtriser l’art d’assembler plusieurs solutions complémentaires et souvent méconnues.

  • Les actifs de votre entreprise (bâtiments, véhicules, machines) sont des trésors cachés qui peuvent générer du cash immédiatement via le lease-back.
  • De nouveaux prêteurs (dette privée, Revenue-Based Financing) financent la croissance et l’acquisition client là où les banques sont parfois trop frileuses.

Recommandation : Analysez chaque besoin de financement (BFR, innovation, croissance externe) pour lui dédier l’outil le plus adapté et le moins dilutif possible, en combinant les options.

Pour tout entrepreneur, la recherche de fonds est un parcours semé d’embûches, souvent résumé à un dilemme frustrant : obtenir un prêt bancaire ou diluer son capital en faisant entrer des investisseurs. Face à un « non » de votre banquier, le chemin semble parfois se transformer en une impasse. On pense alors immédiatement aux solutions classiques : la levée de fonds auprès de Business Angels ou de fonds de capital-risque (VC), le crowdfunding, ou encore l’appel à la « love money ». Ces options, bien que valables, ne représentent qu’une infime partie du paysage financier et sont loin d’être adaptées à tous les projets, à tous les stades de maturité, ou à toutes les ambitions.

Mais si la véritable clé n’était pas de choisir l’une OU l’autre de ces voies, mais plutôt de construire une architecture financière intelligente et sur-mesure ? Et si le financement n’était pas une quête linéaire mais une véritable discipline d’ingénierie, consistant à empiler des briques de financement méconnues pour optimiser sa structure de capital ? Cette approche, souvent réservée aux initiés, permet non seulement de débloquer des fonds mais aussi de préserver son indépendance, d’accélérer sa croissance et de financer chaque besoin avec l’outil le plus pertinent.

Cet article va au-delà des sentiers battus pour vous présenter un arsenal complet de solutions que vous n’avez peut-être jamais envisagées. Nous allons décortiquer des mécanismes puissants mais sous-utilisés, des acteurs émergents qui redéfinissent les règles du jeu et des stratégies pour transformer chaque aspect de votre entreprise en un levier de financement. Préparez-vous à changer radicalement votre vision de la recherche d’argent.

Pour naviguer dans cet univers riche et complexe, cet article est structuré pour vous guider pas à pas à travers les options les plus stratégiques. Chaque section est une pièce du puzzle de votre futur plan de financement.

Vos actifs ont de la valeur : comment utiliser vos bâtiments, vos machines ou votre flotte de véhicules pour obtenir de la trésorerie

Beaucoup d’entrepreneurs l’ignorent, mais leur entreprise est souvent assise sur un trésor de guerre inexploité : ses actifs tangibles. Bâtiments, entrepôts, parc de véhicules, machines de production… Ces actifs dits « dormants » peuvent être transformés en liquidités immédiates grâce à une opération d’ingénierie financière élégante et puissante : la cession-bail, ou lease-back. Le principe est simple : vous vendez un de vos actifs à une société de crédit-bail qui vous le loue immédiatement en retour. Vous continuez à l’utiliser sans aucune interruption, mais vous encaissez le produit de la vente, ce qui génère un apport massif en trésorerie.

Cette stratégie est particulièrement pertinente pour financer un besoin de fonds de roulement, une nouvelle ligne de production ou une phase de croissance sans avoir à solliciter un prêt bancaire classique ni à ouvrir son capital. C’est une manière de monétiser la valeur que vous avez déjà créée. Par exemple, une PME de transport peut ainsi débloquer des fonds considérables pour se moderniser. C’est ce qu’a fait une entreprise en Occitanie, qui a réussi à obtenir 1 million d’euros de cash en cédant sa flotte de camions à un spécialiste comme Fraikin, lui permettant de financer une diversification stratégique.

Plan d’action : Mettre en place un lease-back en 5 étapes

  1. Inventaire et valorisation : Réalisez un inventaire détaillé de vos actifs mobiliers et immobiliers (machines, véhicules, bâtiments) et faites expertiser leur valeur marchande par un cabinet spécialisé.
  2. Identification des partenaires : Ciblez les sociétés de crédit-bail adaptées à votre secteur et à la nature de vos actifs (par exemple, Fraikin pour les flottes de véhicules, BNP Paribas Leasing Solutions pour les équipements industriels).
  3. Négociation des termes : Discutez les conditions clés de l’opération, notamment la durée du contrat de location, le montant des loyers mensuels, et surtout, l’option de rachat de l’actif à la fin du contrat.
  4. Validation juridique et comptable : Faites valider le montage par vos experts-comptables et avocats pour vous assurer de sa conformité et de son optimisation fiscale.
  5. Finalisation de l’opération : Signez les actes de vente et le contrat de crédit-bail pour débloquer les fonds et commencer à payer les loyers.

La dette privée : ces nouveaux prêteurs qui financent les PME quand les banques sont trop frileuses

Quand le circuit bancaire traditionnel se montre réticent, notamment pour financer des actifs immatériels ou des projets de croissance audacieux, un univers parallèle de prêteurs s’offre aux PME et ETI : la dette privée. Il s’agit de fonds d’investissement qui, au lieu de prendre des parts au capital comme les VC, prêtent directement de l’argent aux entreprises. Ces acteurs sont souvent plus agiles et plus flexibles que les banques, capables d’analyser des business models complexes et d’accepter un niveau de risque supérieur, en contrepartie d’un rendement plus élevé.

La dette privée n’est pas un financement monolithique. Elle se décline en plusieurs segments, allant de plateformes de crowdlending comme October pour des tickets de quelques centaines de milliers d’euros, à des fonds institutionnels comme Tikehau Capital ou Arcmont pour des opérations de plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’euros. Ces fonds peuvent financer des besoins variés : croissance externe (LBO), augmentation du fonds de roulement, ou refinancement d’une dette existante. C’est un capital patient, qui cherche un rendement régulier sans s’immiscer dans la gestion quotidienne de l’entreprise.

Poignée de main professionnelle entre entrepreneurs dans un environnement d'affaires moderne

Pour y voir plus clair dans cet écosystème, il est essentiel de comprendre qui sont les principaux acteurs et pour quel type de besoin ils interviennent. La taille de l’opération (le « ticket ») est le premier critère de sélection.

Le tableau suivant, inspiré des analyses de marché, offre une vue synthétique des principaux acteurs de la dette privée en France, vous aidant à identifier le bon interlocuteur selon l’ampleur de votre projet. Comme le souligne une analyse sur le financement des entreprises par la Banque de France, ce marché est devenu une composante structurelle de l’économie.

Comparatif des acteurs de la dette privée en France selon la taille de ticket
Taille de ticket Acteurs principaux Type d’opération privilégié Coût moyen
100k€ – 5M€ October, Lendix BFR, croissance 4-8% annuel
5M€ – 50M€ Tikehau Capital, Idinvest Croissance externe, LBO 6-10% annuel
50M€+ Arcmont, ICG LBO majeurs, refinancement 7-12% annuel

Le Revenue-Based Financing : le prêt sans échéances fixes qui s’adapte à votre chiffre d’affaires

Pour les entreprises du numérique avec des revenus récurrents (SaaS, e-commerce, abonnements), une nouvelle forme de financement ultra-flexible a émergé : le Revenue-Based Financing (RBF). Le concept est révolutionnaire : au lieu d’un prêt avec des mensualités fixes, l’entreprise reçoit une avance de trésorerie qu’elle rembourse en reversant un pourcentage de son chiffre d’affaires futur. S’il y a un pic d’activité, le remboursement s’accélère. Si les ventes ralentissent, les remboursements aussi. C’est un financement non-dilutif qui s’aligne parfaitement sur la saisonnalité et la croissance de l’entreprise.

Le RBF est l’outil idéal pour financer des dépenses de croissance prévisibles, comme le coût d’acquisition client (CAC). Une entreprise peut ainsi investir massivement en marketing digital pour acquérir de nouveaux clients, en sachant que le financement de cette dépense sera directement corrélé aux revenus que ces nouveaux clients généreront. En France, ce marché est en plein essor ; selon Bpifrance, le marché français de l’abonnement connaît une croissance de 19% par an, créant un terrain de jeu immense pour les acteurs du RBF comme Karmen ou Silvr.

La véritable puissance du RBF se révèle dans une stratégie de « stacking », ou d’empilement de financements. L’idée est d’utiliser chaque instrument pour ce qu’il fait de mieux :

  • Commencer par un Prêt d’Honneur (taux 0%) pour l’amorçage.
  • Compléter avec un Prêt d’Amorçage Bpifrance pour la R&D.
  • Utiliser le RBF spécifiquement pour financer les campagnes d’acquisition client.
  • Réserver une levée de fonds (equity) pour des étapes structurantes comme une expansion internationale ou l’industrialisation.

Cette approche permet de minimiser la dilution du capital tout en finançant chaque étape de la croissance avec l’outil le plus adéquat et le moins coûteux.

Comment faire financer votre innovation par un grand groupe : le guide des « corporate ventures » et des appels à projets

S’associer à un grand groupe n’est pas seulement une voie vers un exit potentiel ; c’est aussi une source de financement stratégique et souvent méconnue. De plus en plus de grandes entreprises ont créé leur propre fonds d’investissement, appelé « Corporate Venture Capital » (CVC). Contrairement à un VC classique dont l’unique objectif est le retour sur investissement (ROI), un CVC recherche avant tout des synergies stratégiques avec sa maison-mère. Il investit dans des startups dont la technologie, le produit ou le marché peut compléter ou accélérer l’activité du groupe.

Pour une startup, être financée par un CVC comme Orange Ventures, SEB Alliance ou Safran Corporate Ventures offre un double avantage : un apport en capital, mais surtout un accès privilégié à un marché, à une expertise technique, à un réseau de distribution et à une crédibilité immense. Comme le souligne Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance :

Le financement n’est pas toujours en cash. Un grand groupe peut devenir votre premier client et financer un POC [Proof of Concept], ce qui est un levier majeur pour obtenir ensuite un financement bancaire.

– Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance

Au-delà des CVC, il faut surveiller de près les appels à projets et les challenges innovation lancés par les grands groupes. Ces programmes sont des portes d’entrée fantastiques pour tester sa technologie en conditions réelles, signer un premier contrat structurant et, in fine, obtenir un financement sous forme de budget de R&D ou de commande ferme. La clé est d’étudier la thèse d’investissement de ces acteurs : Orange Ventures se focalise sur la cybersécurité, SEB Alliance sur les innovations pour la maison, et Safran Corporate Ventures sur l’aéronautique et la deeptech. Il faut trouver le partenaire dont les besoins stratégiques correspondent parfaitement à votre offre.

Financements de niche : ces fonds spécialisés qui ne financent que certains types de projets (et le vôtre en fait peut-être partie)

L’univers du financement n’est pas uniforme. À côté des grands acteurs généralistes, il existe une myriade de fonds et d’organismes spécialisés qui se concentrent sur des secteurs, des modèles économiques ou des philosophies d’entreprise très spécifiques. Être une entreprise de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), un studio de création, une mediatech ou une entreprise à impact n’est pas un handicap, mais au contraire un atout pour accéder à ces guichets dédiés. Ces financeurs de niche comprennent parfaitement vos contraintes et vos indicateurs de performance, qui ne sont pas toujours uniquement financiers.

Par exemple, le secteur de l’Économie Sociale et Solidaire, qui représente une part croissante de l’économie, bénéficie de soutiens dédiés. Des acteurs comme France Active peuvent offrir des garanties bancaires, tandis que des banques coopératives comme La Nef proposent des prêts adaptés. De même, le secteur culturel et créatif peut s’appuyer sur l’IFCIC (Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles) pour obtenir des garanties facilitant l’accès au crédit. Pour les entreprises à fort impact social ou environnemental, des fonds comme Inco Ventures ou Phitrust Partenaires investissent des tickets significatifs.

Enfin, une option particulièrement créative est le « Media for Equity ». Des groupes médias comme M6 ou TF1 investissent dans des startups non pas en cash, mais en offrant de la visibilité via des campagnes publicitaires sur leurs chaînes, en échange d’une participation au capital. Pour une marque B2C, c’est un moyen extrêmement puissant d’accélérer sa notoriété. Pour trouver le bon financeur, il faut d’abord définir précisément l’ADN de son projet. Voici quelques pistes selon votre secteur, issues du panorama des financements de Bpifrance Création :

  • ESS : France Active (garanties jusqu’à 100k€), La Nef (prêts coopératifs).
  • Culture/Créatif : IFCIC (garanties bancaires pour le secteur culturel).
  • Impact : Inco Ventures, Phitrust Partenaires (tickets de 200k€ à 2M€).
  • Media for Equity : M6 Ventures, TF1 Publicité (échange capital contre visibilité).

Le maquis des aides publiques : une boussole pour trouver la subvention ou le crédit d’impôt qui correspond à votre projet

Les aides publiques en France sont souvent perçues comme un « maquis » complexe et inaccessible. Pourtant, elles représentent une source de financement non-dilutif considérable, à condition de savoir où chercher. L’erreur est de penser « aide publique » de manière générique. Il faut raisonner en fonction de la nature de son projet, de sa localisation et de son secteur. Les dispositifs les plus connus comme le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) sont extrêmement puissants pour les entreprises innovantes, mais ils ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Pour s’y retrouver, il faut adopter une approche méthodique. Votre projet est-il innovant ? Visez la Bourse French Tech ou les concours d’innovation. Vous vous implantez dans une zone spécifique comme une Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) ? Des exonérations fiscales et sociales massives vous attendent. Votre ambition est l’export ? Tournez-vous vers les dispositifs de Business France et l’Assurance Prospection de Bpifrance. Vous engagez une transition écologique ? L’ADEME et le Prêt Vert Bpifrance sont vos alliés. Comme le rappelle un expert en financement public, la proximité est souvent la clé :

Les guichets les plus pertinents sont souvent locaux. Ne négligez pas les aides régionales qui peuvent être plus accessibles que les dispositifs nationaux.

– Expert en financement public, Guide Bpifrance Création 2024

L’arbre de décision suivant peut servir de première boussole pour identifier le dispositif le plus adapté à votre situation. Chaque ligne représente une porte d’entrée vers des financements potentiels qu’il serait dommage de négliger.

Arbre de décision des aides publiques
Votre situation Aide recommandée Montant potentiel
Projet innovant CIR + Bourse French Tech 30% des dépenses R&D + jusqu’à 45k€
Implantation ZRR/ZFU Exonérations fiscales et sociales Jusqu’à 100% de certaines charges
Export Business France + Assurance Prospection Garantie jusqu’à 500k€
Transition écologique ADEME + Prêt Vert Bpifrance Subvention + prêt jusqu’à 5M€

Au-delà du prêt bancaire : découvrez la dette mezzanine et les obligations pour financer vos grands projets

Pour les entreprises plus matures (PME et ETI) qui cherchent à financer des projets d’envergure comme une acquisition majeure ou la construction d’une nouvelle usine, le prêt bancaire peut montrer ses limites. C’est là qu’interviennent des instruments de financement plus sophistiqués, à mi-chemin entre la dette classique et le capital : la dette mezzanine et les émissions obligataires. Ces outils permettent de lever des montants importants (plusieurs millions d’euros) sur le long terme, sans pour autant diluer massivement le capital existant.

La dette mezzanine est une forme de dette subordonnée : en cas de problème, ses détenteurs ne sont remboursés qu’après les créanciers seniors (les banques), ce qui justifie un taux d’intérêt plus élevé. Souvent, elle est assortie de bons de souscription d’actions (BSA) qui donnent au prêteur le droit d’entrer au capital plus tard, à des conditions prédéfinies. C’est un financement hybride, puissant pour boucler des montages de LBO.

L’émission d’obligations, quant à elle, consiste à emprunter de l’argent directement sur les marchés ou auprès d’investisseurs en émettant des titres de créance. Si cela peut sembler réservé aux grands groupes du CAC 40, des dispositifs spécifiques ont été créés pour les PME et ETI. Un exemple méconnu est le programme Obligations Relance, garanti par l’État français. Il permet à des entreprises réalisant plus de 2M€ de chiffre d’affaires de lever entre 2 et 50 millions d’euros sur 8 ans à des taux bonifiés. Comme le détaille une fiche de la Banque de France sur ce programme, c’est un levier exceptionnel pour financer des investissements stratégiques, comme l’a fait une ETI industrielle qui a levé 15M€ pour sa transition énergétique.

À retenir

  • Vos actifs immobilisés (bâtiments, machines) ne sont pas des charges mais des sources de trésorerie potentielles grâce au lease-back.
  • La dette non-bancaire (dette privée, RBF) offre une alternative agile et flexible, finançant la croissance là où les banques s’arrêtent.
  • L’empilement stratégique de plusieurs sources de financement (« stacking ») est souvent plus puissant et moins dilutif qu’une solution unique.

La carte au trésor du financement : un panorama complet des options pour trouver l’argent dont votre projet a besoin

Nous avons exploré un large éventail de solutions de financement, bien au-delà du traditionnel prêt bancaire. De la monétisation de vos actifs à la dette privée, en passant par le RBF ou les aides publiques, il est clair que le financement d’entreprise est moins une question de chance qu’une discipline d’ingénierie financière. La clé n’est pas de connaître une seule option, mais de comprendre comment elles s’articulent pour créer un montage optimal qui sert votre vision sans la compromettre.

La meilleure stratégie est celle qui est sur-mesure. Une startup industrielle, par exemple, peut illustrer à merveille l’art du « stacking » de financements. Elle pourrait commencer par un Prêt d’Honneur (50k€) et un Prêt d’Amorçage Bpifrance (150k€) pour la R&D. Ensuite, elle pourrait financer le BFR du démarrage de la production via un lease-back sur sa première machine (500k€). Enfin, une fois le modèle prouvé et les premières commandes honorées, elle pourrait réaliser une levée de fonds en Série A (3M€) pour passer à l’échelle industrielle. Au total, 3,7M€ levés en ne diluant son capital qu’à la toute dernière étape, et de manière maîtrisée.

Chaque outil a sa place, chaque besoin a sa solution. Votre rôle d’entrepreneur-stratège est de devenir l’architecte de votre propre structure de capital, en posant les briques dans le bon ordre. Il ne s’agit plus de chercher de l’argent, mais de construire un plan de financement.

L’étape suivante consiste donc à réaliser votre propre diagnostic : quels sont vos besoins précis à court, moyen et long terme ? Quels actifs possédez-vous ? Quelle est votre tolérance à la dilution ? En répondant à ces questions, vous pourrez commencer à dessiner votre propre carte au trésor du financement et à activer les leviers les plus pertinents pour votre projet.

Rédigé par Julien Moreau, Julien Moreau est un entrepreneur en série et mentor fort de plus de 20 ans d'expérience dans la création et la revente de PME technologiques. Il est reconnu pour son approche pragmatique du financement d'amorçage et du pilotage de la croissance.